Cesare, écrivain de son état, s’octroie, loin du tumulte du monde, quelques heures de réflexion. Il tente de mettre de l'ordre dans sa vie.
C'est compter sans l’intrusion intempestive de deux clowns viveurs, mi philosophes-mi paillasses. Aussi à l'aise que dans les coulisses d'un cirque, ils envahissent peu à peu la chambre et l'esprit de Cesare. Ainsi, au fil de cette nuit hallucinée, ils vont répéter leur numéro de duettistes. Allumer les lampions. Concocter un plat de pâtes, dresser la table, dîner, trinquer et... parler. Beaucoup. Ils narguent Cesare, échangeant inlassablement leurs points de vue sur ses faits et gestes. Jusqu'à le pousser dans ses derniers retranchements.
Une danse macabre très drôle qui évolue entre l'odeur de sauce tomate et les rythmes allègres de la musique populaire italienne des années 50.